Un jeu psychologique remonte généralement à l’enfance et est toujours actif durant l’âge adulte…et, dans la communication à l’autre, au lieu de dire notre ressenti, nos vraies pensées, nous avons un échange verbal « tordu » où les protagonistes vont jouer inconsciemment les rôles de Sauveur, de Persécuteur, ou de Victime.
Pour Eric Bern, fondateur de l’Analyse Transactionnelle, à l’âge adulte, les jeux psychologiques de l’enfance sont répandus, et pervers.
Pourquoi continuons-nous à jouer ?
Parce qu’il y a toujours un bénéfice à jouer :
- C’est une façon de ne pas vraiment dire ce que l’on a sur le cœur.
- Si l’on ne parvient pas à donner à l’autre notre ressenti, à dire notre malaise, à verbaliser un ressenti désagréable, sans tomber dans l’accusation, alors on utilise quasi automatiquement le jeu psychologique constitué par le « triangle dramatique »
- Ce triangle est bien constitué des 3 rôles : victime, persécuteur, sauveur.
Comment repérer un jeu ?
Au début, il y a un appât (un piège). Comme à la pêche, je lance ma ligne et j’attends que le poisson morde à mon hameçon… mon interlocuteur, de son côté, peut très bien ne pas entendre cet appât ou choisir de ne pas rentrer dans le jeu et il va choisir de « glisser dessus » mais s’il mord à l’hameçon, alors le jeu commence…
Dans le film « Oui mais » (déjà ancien car il remonte aux années 2000) vous allez tout apprendre des jeux et peut être même reconnaître votre jeu préféré !
Il arrive très fréquemment qu’en thérapie, des patients continuent de jouer à leur jeu favori !
Si vous souhaitez aller plus loin, je vous propose de
- Repérer votre jeu préféré dans les relations
- Connaître différents scénario de jeux dans le triangle dramatique de Karpman
- Pour en sortir : mettre en situations un ou plusieurs thèmes que vous apportez/vivez personnellement.
Ce schéma peut être adapté au contexte qui vous conduit à consulter : contexte personnel, contexte familial, contexte professionnel,